Festival international du livre mangeable

Deuxième édition montréalaise du Festival international du livre mangeable,

en partenariat avec l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec
1er avril 2006 de midi à 14h00 à la cafétéria
de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ)
3535, rue Saint-Denis, Montréal (métro Sherbrooke)

Au programme
dégustation de livres comestibles avec un bon verre de lait, lecture de textes gourmands, musique de table, encan, prix de présence et remise du prix Brillat-Savarin 

Réservation des Bons de dégustation (5$)
Danielle Shelton – livremangeable@diffusionadage.com – 514 336 2938 www.livremangeable.com

 
Allez-y nombreux.
Publicité

En plein coeur

Les oiseaux deviennent fous.
Un chemin s’évanouit
en plein coeur.
 
Aujourd’hui éclate.
 
                   cc

Rime en scène

Voici une présentation des deux comédiennes de Rime en scène, une idée osée et formidable:
 

Amandine Thiriet:

Après une formation de sept ans en Conservatoire National de Région, elle a interprété sur scène une vingtaine de rôles différents qui lui ont permis de travailler avec des compagnies et des metteurs en scène très divers, tels que Colette Allègre, Jacques Bachelier, Aldona-Skiba-Lickel, Olivier Fuchs, Adan Sandoval, Pierre-Jérôme Adjedj, Marianna Lanskaya, Nasser Talaoubrid, Hudo Lagomarsino.

D’autre part, Amandine joue régulièrement dans des courts-métrages et a déjà a son actif une dizaine de tournages, dont plusieurs courts-métrages primés lors de festivals. Elle a également travaillé pour la chaîne Arte, en prêtant sa voix et pour un habillage publicitaire.

Egalement musicienne, Amandine a suivi une formation de piano, solfège et de chant pendant une dizaine d’années, et a appris l’accordéon en autodidacte. Elle chante et joue régulièrement de l’accordéon dans ses différentes prestations scéniques.

Sandrine Clarac:

Comédienne de théâtre depuis de nombreuses années, elle a joué dans des spectacles variés (pour enfants, lectures publiques, café-théâtre, pièces du répertoire classique…).

Sa formation est aussi éclectique que sa programmation (Ecole du Passage de Niels Arestrup, ateliers Tragédie Racinienne avec Véronique Vella de la Comédie Française, stage de cinéma avec Daniel Langlet,etc…).

Elle chante également (gospel, chanson française).

L’univers des courts et moyens métrages de cinéma lui ont donné la possibilité de jouer de jolis rôles. Elle a joué en 2005 le personnage de Marielle, premier rôle féminin du long métrage de David Mathieu, "SABOTAGES", actuellement en post-synchro.

 

Elles ont participé au Printemps des poètes.Cette année le thème était Lettera amorosa et ont proposé un nouveau spectacle autour des femmes : Des lettres, des amours, des femmes. Elles ont interprété des poèmes de femmes (George Sand, Marceline Desbordes-Valmore, Ariane Dreyfus, Rosemonde Gérard et Barbara) mais aussi des déclarations adressées à des femmes (Aragon, Hugo, Verlaine, Eluard, Desnos, Balzac, René Guy-Cadou, Gainsbourg, Brel, Cendrars).

Il y a deux ans et demi , Amandine et Sandrine ont décidé de monter des spectacles pour faire entendre la poésie partout et d’une nouvelle manière. Elle désirent la propager comme un plaisir, un spectacle de mots à part entière et cela, dès le plus jeune âge.
De plus, elles souhaitent intégrer de plus en plus d’auteurs contemporains dans leurs choix de textes : dans le dernier, c’est Ariane Dreyfus qui parle de l’absence de l’être aimé dans Où que tu sois, je t’ai connu…
Elles essaient de faire résonner les anciens dans les nouveaux poèmes et vice-versa.

Sandrine Clarac et Amandine Thiriet
Rime en Scène
http://rimeenscene.free.fr

Allez vite les découvrir!

Denis Emorine

Voici deux poèmes de Denis Emorine, nouvelliste, essayiste, poète et dramaturge :
 
                              * 

A Jacques  

Soudain

tu n’es plus.

Le chemin que tu as tracé jusque là se

détourne de toi .

Tu n’as plus besoin de vivre,

dis-tu.

  

J’aurais aimé prononcer encore

quelques mots d’amour pour

mieux me détourner de toi,

froisser tes cheveux blancs

au creux de mes mains salies.

 

Tu bas l’air de tes bras comme si

tu allais t’envoler.

Et moi, je cours sans me retourner.

 

                           *

 

A Ion Radescu 

 

 Là où tu vas, je ne peux pas te suivre.

 Ta vie est un secret qui m’écarte de toi.

 Le jour ne te rattrape plus depuis que tu

 l’as chassé d’un revers de la main.

 

Là où tu vas , je ne veux pas te suivre.

Ta mort me fait signe d’approcher pourtant.

Et la nuit s’inscrit sur ta main gonflée.

Rejette-moi à présent, écarte-moi de toi.

Je n’ai plus le courage d’étreindre celui

qui s’en va.

 

 

Je n’aime plus la vie qui me sépare de toi

Là où tu vas…

 

Là.

 

Vous pouvez en savoir plus sur ce sympathique écrivain en visitant son blogue:

http://denis.emorine.free.fr/ul/accueil.htm

Je vous encourage à le découvrir pour votre plus grand plaisir.

 

 

« Un paradis dans le néant » d’Éric Roger

Parution du 3e recueil de poésie du poète Éric Roger intitulé
"Un paradis dans le néant" chez Teichtner.
Disponible en librairie.
Bonne lecture.

Publication d’un poème sur le site Alcôves

J’ai le grand plaisir de publier un poème, Tu écris, sur le site Alcôves:
 
Je vous encourage toutes et tous à y aller faire un tour et pourquoi pas, y proposer un poème.
Un grand merci à Myriam Hrybynyk pour son dévouement à la poésie et son excellent travail.
 
 

Ophélie Jaësan

S’il n’existe aucun endroit où aller, j’espère au moins qu’il existe un endroit où marcher, où être simplement en marche

Qui marche à mes côtés ?

Qu’est-ce l’amour ? De quel vertige sommes-nous nés ?

Rebondir au fond d’un regard de Mth Peyrin

Voici un poème de Marie-Thérèse Peyrin:

Comme en prise directe
sur l’indicible humeur
mon poème escalade
tous les gradins du coeur
Et je prendrai coutume
dans la vasque des mots
d’incendier chaque automne
sous tes arbres, en huis-clos
*
Autodafé liquide
Profusion dramaturge
quand la joie funambule
titube et nous fustige
Et j’en voudrais au temps
à sa moiteur, ses flammes
s’il nous roulait vraiment
dans la fange des larmes
*
On apprend à flotter, où ?
Sur l’eau des émotions !
*
On sourit en apnée, où ?
Dans le puits des questions !
*
Longtemps
Beaucoup trop longtemps
avant de replonger
au fond d’un vrai regard.

Rien

Je n’invente rien.

 

Il faut remettre les fantômes

là où ils étaient.

Ils se promènent

si nombreux

dans la transparence

des miroirs.

                             cc

Follow Christophe Condello on WordPress.com
%d blogueurs aiment cette page :