Nouvelle aube
Point rouge
s’élance
été comme hiver
au front
d’infinis possibles
– cygne écarlate
entre peurs et promesses –
s’enfle
d’orient vermeil
et ombres délétères
se charge d’ors
trésors
ou désordres
le temps que dure
l’ascension
incandescente
– inévitable
mise en lumière
des clairs ou obscurs
de l’âme
pouvoirs d’enfance
ou abominations –
Aux limites
des versants du soir
nulle nuit n’épuise
l’enflure de bonheur
ou l’enfer des terreurs
Nouvelle aube !
puisse-t-elle musarder
entre coquelicots et blés
plutôt que se précipiter
de chaos
en massacres
Une foudre d’oiseau
très haut
un instant suspend
le mécanisme
Le souffle élan
gonfle d’espoir
nos voix
qui trébuchent
Puisse l’aube
naître
illumination !
Paul Badin
Commentaires récents