[ André Comte-Sponville ]
Extrait de Impromptus
30 Mar 2008 Poster un commentaire
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27 Mar 2008 1 commentaire
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27 Mar 2008 Poster un commentaire
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Alors, partir, les valises, car un remplaçant arrive…
Mais qui est vraiment corrompu? Qu’est-ce qui se cache sous cette prétendue bienfaisance de blancs grassement payés; en un an, ce que gagnerait en neuf vies leur bonne noire ! Lui, un pervers, un voyeur adepte de très jeunes femmes qu’il soudoient afin de les photographier nues lors de ses pérégrinations à travers le pays, et un meurtrier ? « C’est l’Afrique… », rétorquera-t-il. Elle, cette rombière vénale embourgeoisée confrontant d’abord son mari, mais finissant finalement par le défendre face au remplaçant? Le beau couple! Et que dire de ce substitut (déjà enrichi par ses affaires en Afrique…), arrivant avec de grandes intentions, mais toujours la même transposition maladroite de valeurs occidentales: ce dernier se déglingue si rapidement et sa superbe assurée disparait, rejoignant rapidement un état pathétiquement semblable à ses prédécesseurs. Le cycle se répète.
Les aidons-nous à vivre, ou les aidons-nous à mourir? Voilà la question qui revient en leitmotiv dans la pièce, qui étale dans toute sa splendeur la problématique de l’aide internationale. Mais on peut ajouter ici, qui profite de qui? Et qui a vraiment besoin d’aide?
Dans une scénographie (Jean-François Labbé) représentant une luxueuse villa, avec cette énorme porte munie de multiples verrous, qu’on n’ose ouvrir qu’avec de grandes précautions, où la vacuité de notre façon d’être (caustiquement et chirurgicalement étalée par l’écriture de Henning Mankell) se noie dans l’alcool, la trame sonore très élaborée (Eutreke) donne vie cet environnement extérieur oppressant qu’on ne voit jamais, tout comme ces domestiques, interlocuteurs invisibles dont la présence est suggérée par un projecteur de poursuite.
Excellente interprétation et une composition particulièrement élaborée de Gabriel Arcand, dans le rôle de cet homme désillusionné, désorienté et désorganisé, n’arrivant même plus à sauver les apparences. La mise en scène met bien en relief ce non-lieu conjugal, dans une suite de crescendos et de décrescendos d’intensités dans lequel les protagonistes s’approchent, s’éloignent, puis se re-précipitent l’un contre l’autre s’affrontant dans un contretemps perpétuel avec chacun et l’environnement. Une cynique valse.
Le mérite d’aborder sans compromis un sujet sensible dans une pièce pas évidente à rendre.
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Texte — Henning Mankell
Traduction — Gabrielle Rozsaffy, avec la collaboration de Bernard Chartreux
Mise en scène — Carmen Jolin
Avec Gabriel Arcand, Danielle Lépine, Paul Doucet
Scénographie — Jean-François Labbé
Éclairages — Marie-Michelle Mailloux
Montage sonore — Euterke
26 Mar 2008 Poster un commentaire
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23 Mar 2008 1 commentaire
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Pierre EMMANUEL (1916-1984) Officier de la Légion d’honneur Prédécesseur : Alphonse JUIN |
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Poète | ||
Biographie
Né à Gan (Basses-Pyrénées), le 3 mai 1916. Pierre Emmanuel fut élu à l’Académie française le 25 avril 1968, par 16 voix au quatrième tour, au fauteuil du maréchal Juin. Il fut reçu le 5 juin 1969 par Wladimir d’Ormesson. |
23 Mar 2008 Poster un commentaire
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avec ÉRIC ROGER et ses invités :
09 Mar 2008 Poster un commentaire
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04 Mar 2008 Poster un commentaire
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