[ Milan Kundera ]
Milan Kundera
28 Avr 2008 Poster un commentaire
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[ Milan Kundera ]
Livre d’or pour la paix
27 Avr 2008 Poster un commentaire
dans Lancement
Melissa Patiño Hinostroza
26 Avr 2008 1 commentaire
dans Poésie
Son « péché » : avoir participé en tant que promoteur culturel à une rencontre politique de Coordinatrice Continentale Bolivarienne, qui a eu lieu à Quito, Équateur. Elle appartient au groupe culturel « Cercle du Sud », dont la tâche est d’organiser des récitals de poésie à Lima. Melissa prend part aussi à la production d’une émission de radio. Elle étudie à l’Université.
Son « péché » : être poète, aimer la vie, aimer autrui, aimer un monde juste.
Melissa fut arrêtée par la police péruvienne, lors de son retour au Pérou. La télévision l’a montré ainsi qu’une « terroriste » qui « voulait saboter les sommets de chefs d’État que prépare le Pérou ». Le Président du Pérou, Alan García, ne fait rien d’autre qu’être à genoux face à George W. Bush et sa politique perverse du
« terrorisme préventif ».
Melissa est poète, innocente de toute innocence.
Elle n’a pas même fait acte de militantisme.
Elle écrit.
Amis, la vie de Melissa est en sérieux danger ! Il faut agir sur-le-champ.
Le P.E.N. Club du Pérou, toutes les personnes concernées par les droits de l’homme et ce, d’où qu’ils soient, de même que la famille Patiño, essayent d’aider notre poète. Mais elle a besoin de nous ! L’aide internationale est indispensable.
Je vous prie de bien vouloir signer cette lettre aussi vite que possible.
Pour adhérer à la liberté de Melissa Patiño, emprisonnée par le Régime du Pérou, vous devez faire parvenir un mail à Cristina Castello : castello.cristina@gmail.com en complétant les données suivantes :
Nom:
Activité:
Ville:
Pays:
Merci, pour que cessent ces inepties.
Juan Gelman
26 Avr 2008 Poster un commentaire
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Le mot
Il habite dans l’ombre le mot qui te nommerait. Quand il te nommera tu seras ombre. Tu crépiteras dans la bouche qui t’a perdue pour t’avoir.
Juan Gelman
26 Avr 2008 Poster un commentaire
dans Poésie
Il vit à Mexico et passait par Paris, récemment, hébergé non loin de la porte Saint-Martin, chez un compatriote, musicien de tango, compagnon d’exil. Il voulait, encore une fois, raconter son histoire, qui pourtant relève de l’indicible.
Le 24 août 1976, le fils de Juan Gelman, Marcelo Ariel, et la femme de celui-ci, Maria Claudia, sont enlevés par des militaires argentins. Les deux jeunes gens, qui s’étaient mariés au début de la même année, sont conduits dans le tristement célèbre camp de détention clandestin des Automotores Orletti, l’une des bases de l’opération Condor, cette association criminelle des dictatures latino-américaines au pouvoir, à l’époque, dans le cône sud du continent. Marcelo Ariel a 20 ans, il est torturé et tué d’une balle dans la nuque, probablement vers la mi- octobre, et son corps est placé dans un bidon métallique de 200 litres, rempli de sable et de ciment. Le fût est jeté dans les eaux d’un canal, puis repêché par erreur par un militaire. Son corps est finalement enterré dans un cimetière de Buenos Aires, et inscrit, comme le seront tant d’autres cadavres, alors, comme «non identifié».
Juan, le vieux poète, évoque aujourd’hui la fin d’une «double mort» quand furent enfin retrouvés et identifiés les restes de son fils. «Un soulagement, tandis que la douleur reste.» Puis ce qu’il appelle un terrible paradoxe: «C’est moi qui ai porté son cercueil sur mes épaules, alors qu’il eût été naturel que lui, un jour, portât le mien.»
La jeune femme, Maria Claudia, qui a tout juste 19 ans quand elle est enlevée, est enceinte. En octobre de cette année-là, elle est conduite, sous la garde de militaires uruguayens, à Montevideo. On l’aperçoit dans l’hôpital militaire de la ville, où elle donne naissance à un enfant, puis elle est vue une dernière fois, en décembre 1976, à la sortie d’un centre de détention clandestin, utilisé par le Service d’information de défense (SID) de la capitale de l’Uruguay, au coin du boulevard Artigas et de la rue Palmas. Elle porte un bébé dans les bras. Elle est entourée de deux militaires uruguayens aujourd’hui identifiés. On ne reverra jamais la jeune femme vivante. L’enfant est donné à un couple de policiers uruguayens. Ceux-ci non seulement volent le bébé, mais, quand ils l’inscrivent à l’état civil, ils ne le déclarent pas comme adopté, mais comme étant le leur.
Après des années d’enquêtes infructueuses, malgré le retour à la démocratie en Uruguay, le mystère de l’enfant se dénoue. On sait finalement qu’il s’agit d’une jeune fille, et quelque temps après l’élection du nouveau président uruguayen, Jorge Batlle, Juan Gelman peut rencontrer celle-ci, en mars 2000, et lui raconter sa véritable histoire. Il lui restitue ainsi son identité, que prouveront des examens d’ADN. La petite-fille du poète décide de ne pas parler à la presse et de protéger son anonymat.
Après la découverte du corps de son fils, l’identification de sa petite-fille est la deuxième amère victoire du poète. Il mène maintenant un troisième et ultime combat, pour retrouver le corps de sa belle-fille. Il veut, à elle aussi, donner une sépulture, afin qu’elle sorte de cette «double mort» qui est aussi la sienne et que le deuil puisse s’accomplir. «Tout être humain, écrit-il, a droit à une tombe et à une pierre tombale avec son nom écrit dessus, afin d’être réinscrit dans sa propre histoire et dans l’histoire et la culture de notre civilisation.»
Lettre ouverte au président
Le dernier obstacle à surmonter est, selon Gelman, l’inaction du président Batlle, qui l’avait pourtant aidé à retrouver sa petite-fille. Pour le poète, le chef de l’Etat uruguayen connaîtrait les circonstances de la disparition de la jeune femme, et même le nom de son assassin. Il aurait cédé aux pressions des militaires et à leurs relais dans la classe politique, selon le poète, qui ne désespère pourtant pas. Il voyage, donc, et obtient les soutiens de ceux qu’il appelle «des gens de bonne volonté»: au dernier décompte, 88 572 poètes, écrivains, intellectuels, artistes et citoyens de 122 pays avaient rejoint son combat, à travers une lettre ouverte au président de l’Uruguay. Ils réclament, avec Gelman, «justice pour Maria Claudia».
Juan Gelman II
26 Avr 2008 1 commentaire
dans Poésie
Sous la dictature son fils Marcelo Ariel et sa belle-fille María Claudia García Irureta Goyena de Gelman sont enlevés par les forces de répression. Marcelo meurt sous la torture et María Claudia est exécutée en Uruguay après avoir accouché de sa fille, par un groupe de tortionnaires dirigés par l’Uruguayen Ricardo José Medina Blanco, alias Le Lapin. Une des nombreuses pages sombres de l’Opération Condor montée par la CIA contre tous ceux qui furent identifiés comme ennemis par les dictatures du Cône Sud (Argentine, Chili, Uruguay, Paraguay, Bolivie). C’est seulement en avril 2000 que Juan Gelman a pu, après de longues recherches, retrouver sa petite-fille Maria Macarena, adoptée de manière illégale par un policier uruguayen et sa femme .
Juan Gelman a obtenu le Premio Nacional de Literatura argentin en 1997 et le Prix Juan Rulfo en 2000. Récemment, il a obtenu le prix Lezama Lima, en 2004 le prix Ramón López Velarde et en 2005 le prix Iberoamericano de Poesía Reina Sofía.
Créateur aux multiples facettes, de poésie mais aussi de prose, d’une pièce de théâtre, La junta luz (1982), et de deux opéras.
Gelman est aussi journaliste. Il publie régulièrement de nombreux articles dans Página/12, le quotidien de Buenos Aires et publiés sous le titre Prosa de prensa et Nueva prosa de prensa.
Il croit à la poesía casada con la poesía (poésie mariée avec la poésie) mais n’est pas indifférent au monde qui l’entoure et aux engagements nécessaires qu’il suscite. Il s’inspire autant des grands ancêtres latino-américains que des mystiques espagnols, de la tradition judéo-espagnole ou des poètes nord-américains. Ses thèmes sont, comme il dit, el amor, la revolución, el otoño, la muerte, la infancia y la poesía(l’amour, la révolution, l’automne, la mort, l’enfance et la poésie). Thèmes auxquels il faut ajouter celui de la mémoire.
L’intertextualité – et au sens large la transtextualité – est une des caractéristiques de son œuvre multiforme.Il écrit une poésie profondément humaniste et généreuse. Son dernier recueil País que fue será (2004) témoigne d’une espérance nouvelle en l’Argentine et le futur.
Friedrich Nietzsche
24 Avr 2008 Poster un commentaire
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Raymond Ruyer
23 Avr 2008 Poster un commentaire
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Décès de Robbert Fortin (1946-2008)
23 Avr 2008 Poster un commentaire
dans Poésie
Né à Saint-Victor-de-Beauce, en 1946, Robbert Fortin était poète, peintre et graveur. En 2003, il devient directeur de la collection « L’appel des mots » à l’Hexagone, consacrée essentiellement à la relève de la poésie québécoise. Robbert Fortin vivait à Montréal où il organisait fréquemment des récitals de poésie ainsi que des ateliers en milieux scolaires et universitaires. Avec son troisième recueil, Peut-il rêver celui qui s’endort dans la gueule des chiens, il a remporté le Grand Prix du Salon du livre de Toronto en 1996 et le Prix d’excellence de la Société des écrivains canadiens pour Je vais à la convocation, à ma naissance en 1998. Il a également été finaliste du prix Trillium en 1998 pour Jour buvard d’encre. Il était membre de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois. En 2006, il a publié Les dés de chagrin, son dixième recueil
Fernando Pessoa
23 Avr 2008 Poster un commentaire
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