Christophe Condello

"La victoire est un horizon accessible"

Mondes francophones

J’ai le grand plaisir de publier quelques poèmes sur le superbe site Mondes Francophones.
Une suite qui s’intitule: Dans l’attente.
Un espace et des articles à découvrir au plus tôt.

Christophe Condello

Voici une courte recension de "Le jour qui s’attarde" sur le site Poezibao:
Un grand merci à Florence Trocmé pour son magnifique et considérable travail depuis tant d’années.

9ème marché de la poésie

Le 9e Marché de la poésie de Montréal se tiendra du 29 mai au 1er juin prochain, place Gérald-Godin, au métro Mont-Royal.
Hélène Dorion et Normand Baillargeon en sont les invités d’honneur.
 
Pour Hélène Dorion, la poésie est et demeure une façon de résister. Résister aux modes, qui trop souvent nous emportent avec elles. Résister au courant social qui reste beaucoup à la surface, «dans la rapidité, les reflets, les illusions». Pourtant, Hélène Dorion est tout à fait de son temps et ne craint pas d’englober le monde tout entier dans son oeuvre, qui se dresse comme une dentelle fragile au milieu du tumulte. Son prochain recueil, attendu à l’automne, s’appellera Le Hublot des heures; il s’intéresse notamment aux avancées technologiques. C’est un appel à la lucidité devant cette forme d’instrumentalisation de la vie.

«Je considère que la poésie peut tout rejoindre, dit-elle, tout englober. Pour moi, c’est la part du risque, c’est comme se jeter en haut d’une falaise, éprouver le vertige de rejoindre le plus grand que nous, et que le plus grand porte le plus petit.»

 
Pour Normand Baillargeon, la poésie est «quelque chose d’irremplaçable, quelque chose d’extrêmement puissant. C’est un art qui réussit à produire un maximum d’effets avec un minimum de moyens». Et s’il a tenu, avec Sève et sang, à publier un recueil de poèmes engagés, Normand Baillargeon s’abstient bien de faire un lien systématique entre poésie et engagement.

«C’est un lien que je fais, mais c’est un lien prudent, dit-il. Il est absolument possible pour une poésie de ne pas être engagée du tout et d’être une excellente poésie. Certains poètes, en voulant s’engager, ont produit des horreurs sans nom. Les poèmes d’Éluard à la gloire de Staline, par exemple, c’est absolument imbuvable.» Pour Baillargeon, il y a cependant, dans certains cas, un miracle qui se produit, celui d’allier la grande poésie à la grandeur d’un engagement. Les poèmes de Sève et sang proviennent autant de l’époque de la Renaissance que de poètes contemporains. Souvent découverts à l’adolescence, ils ont accompagné Normand Baillargeon tout au long de sa vie.

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Christophe Condello

Une page de présentation sur le site Mondes francophones: http://www.mondesfrancophones.com/bios/ccondello

Solovox

Mercredi, le 4 juin 2008 à 20 h 00
à la BIBLIOTHÈQUE MARIE-UGUAY
6052, boulevard Monk
métro Monk, autobus 36 Est
Rens:  (514) 872-4097

avec ÉRIC ROGER et ses invités :

 IVY

FRANCE BONNEAU

RÉJEAN ASSELIN (musique)

MARIE-ÈVE COMTOIS

DANIEL LEBLANC-POIRIER

* MICRO OUVERT *

Edmond Rostand

C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière

Marches solaires

Nos marches solaires

s’éloignent

 

je me perds

sur les frontières fragiles

où ton regard s’est posé
 
                 cc
 
 

Prix Émile Nelligan

Montréal, le 12 mai 2008 – C’est à Danny Plourde, pour son recueil Calme aurore (s’unir ailleurs, du napalm plein l’œil) publié à l’Hexagone, que le jury a choisi, à l’unanimité, de décerner le prix Émile-Nelligan 2007.

Jacques Paquin, président du jury, soulignait dans son éloge que « dans ce recueil qui renoue avec une poésie critique et engagée et où le je est jeté aux oubliettes pour ne pas ajouter à l’imposture, Danny Plourde dit la tendresse et la rage avec des images fortes et un rythme syncopé. […] Nous sommes touchés et pris par une écriture qui affirme ses partis pris. »

Le jury, également composé de Michel Garneau et Élise Turcotte, avait sélectionné deux autres finalistes : Kateri Lemmens pour Quelques éclats (Le Noroît) dont « l‘écriture allie le halètement et la douceur pour nous jeter en plein délires et désirs, là où on apprend à mourir. » et Alexandre Trudel pour Masque de taureau (Écrits des Forges) qui « nous offre parfois des coups au cœur tant les images sont justes et étonnantes. » Le jury a tenu à saluer « les belles échappées dans ce recueil très touchant où le monde est un asile où un fou monologue au beau milieu de l’arène. »

Au cours de la cérémonie, Michel Dallaire, président de la Fondation, a remis au lauréat une bourse de 7 500 $ ainsi qu’une médaille à l’effigie du poète Émile Nelligan.

Rappelons que depuis 1979, au printemps de chaque année, ce prix de poésie couronne un ou une poète de 35 ans ou moins d’Amérique du Nord pour un recueil publié en français au cours de la dernière année et constitue une récompense plus qu’importante pour le poète en pleine émergence.

Le jardin secret des auteurs

Les écrivains Rhônalpins exposent leurs textes dans les jardins de Lyon.
Vendredi 30 mai, samedi 31 mai et dimanche 1er juin 2008.
Jardin de la Basoche, jardin rue du Boeuf, jardin des Estrées, quartier du Vieux Lyon- Lyon 5ème.
Les auteurs:
Eugénie Opou, Anne-Lise Blanchard, Alain Larchier, Bérangère Peuvrel, Bernard Foray-Roux, Bernard Jadot, Christelle Ravey, Christiane Desroche, Christophe Condello, Claude Secondi, Élyane Gastaud, France Lestelle, Gabriel Le Gal, Geneviève Cornu, Geneviève Vidal-De-Guillebon, Henri Lilienthal, Hervé Rigot-Muller, Jackie Plaetevoet, Jean-François Dupont, Jean Gabard, Martine Chifflot-Comazzi, Michel Loude, Nicole Provence, Pascal Dupin, Pierre Coeur, Robjak, Sylviane Sarah Oling, Rémi Cuisinier et José Serrano.
Bienvenue à tous.

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