Éditions Mélonic

Je publie un poème "Je prononce ton nom" sur le site électronique des éditions Mélonic:
 
Éditions Mélonic
 
Coordonnées
85, boulevard Jutras-Est,
Victoriaville, Qc, Canada
G6P 4L2
Téléphone/phone : 819 795-4124
 
Information
 
Publicité

Prix de poésie Léopold Senghor

Le Grand Prix international de poésie de langue française Léopold Sedar Senghor a été décerné, lundi 23 juin à la Sorbonne (France), au poète québécois (Laval) Fernand Ouellette.
Ce prestigieux prix distingue annuellement un poète dont l’oeuvre globale illustre de manière exemplaire la richesse et la diversité de la langue française dans le monde.
 
"Pose le regard
Bien au bord de la plage océane.
L’espace va tout consoler."

Ricochets poésie

Une nouvelle revue de poésie, Ricochets-poésie, vient de naître. 
Ce lieu accueille de jeunes voix en quête de singularité.
Originalité, le premier verset est un N° de lancement, le numéro 0. Au coeur de cette aventure qui commence, l’idée qu’un poème s’écoute de l’intérieur. Un poème entre en nous, plus ou moins violemment. Là en galet indiscipliné, il ricoche. Fusant, il décroche ici ou là des étincelles de sens. "Réapprendre à écouter" et la plume à la main semble être une posture prometteuse.
Le sommaire de ce N° 0 – Le N°1 est pour novembre 2008 – se décline entre les "cailloux" de l’édito, les "gouttes" des poèmes, les "miroirs", ces poèmes écrits à partir d’oeuvres d’art; les "résonances" d’un entretien avec Claude Vigée; les "rebonds" d’un essai critique et les "éclats" de quelques notes de lecture.
Voici le lien qui mène au site de la revue:
Je souhaite longue vie à cet espace de création.

 

Louis Guillaume

Louis Guillaume naît à Paris le 18 décembre 1907. Le 25 décembre 1907 il arrive à Bréhat. Jusqu’en 1914 il vit dans cette île bretonne la plus heureuse partie de son enfance chez sa grand-mère maternelle : le souvenir de cette enfance perdue est la première source de sa poésie.
Jeune instituteur (Créteil) puis professeur de lettres (Charenton) et directeur de collège (Paris) il publie son premier recueil dès 1928 : « Sônes d’Armor ». D’un premier mariage naît en 1931 son fils Yves. En 1935, il rencontre Marthe qui devint sa compagne et son inspiratrice. Il commence alors son JOURNAL (entièrement inédit : 47 cahiers) qu’il tient régulièrement, sans un jour d’interruption, jusqu’à sa mort.
Il fait la connaissance de Max Jacob avec qui il échangera une longue et importante correspondance. La lecture de « L’âme romantique et le rêve » par Albert Béguin en 1937, puis celle des livres de Gaston Bachelard à partir de 1940, marquent des dates décisives pour son évolution poétique.
Non violent, le soldat Louis Guillaume est pendant la guerre, infirmier à bord d’un train sanitaire ; cette approche avec la mort lui dicte des pages émouvantes de son journal.
Il ne publie que très peu pendant l’occupation. Il poursuit sa carrière d’enseignant. En 1942 il devient professeur de Lettres, et en 1948 il est nommé directeur de collège dans le quatrième arrondissement de Paris (dans le Marais, Cloître des Billettes), poste qu’il occupera jusqu’à sa retraite en décembre 1962.
Du 1er janvier au 30 juin 1966, il vit l’extraordinaire aventure poétique et spirituelle dont son recueil AGENDA constitue le journal. (3ème édition 1996).
Il disparaît à l’aube du jour de Noël 1971, laissant une œuvre – parue ou à paraître – dont le retentissement ne cesse de croître.

 

"Tout ce que je n’ai pu te dire
le sauras-tu sur l’autre bord
quand nous dormirons bouche à bouche
dans l’éternité sans paroles?"

Corinne Larochelle

Poème (sans titre) extrait de "Vent debout" (éditions du Noroît):

tes créatures quittent le brouillon
de leur famille
la clé de l’initiation
se trouve ici
parmi le froid grisant
d’une nuit de vingt-quatre heures

appuyée au paysage
être enfin ce cœur banal
qui regarde sans stupeur

la nuit sera longue
quand il n’y aura plus personne
tu prendras le silence des animaux
les brindilles   la mousse
ce qui change de forme
tu investiras la pierre à la surface de l’eau

Léonard Cohen

«When I can wedge my face
into the place»
 
Version québécoise:
«Quand je réussis à glisser mon visage
à la bonne place»
(Michel Garneau)
 
Version française:
 «Quand je peux enfoncer mon visage 
dans le lieu des lieux»
(Brierre-Vassal)

Ce soir – Tonight

Ce soir je parle

avec des étincelles

que je ne connais pas

j’allume un éclair

ou deux

dans le sombre

de la voix

 

 

 

Tonight I talk

with sparks

that I am not acquainted with

I light up a gleam

or two

in the dark and gloomy

of the voice

 

 

                                  cc

Terra Nova

Je publie quelques poèmes sur le site Terra Nova, mené de main de maître par Félicia Mihali:
 
 
La suite s’intitule "Entre les silences".

François René de Chateaubriand

Les forêts précèdent les peuples, les déserts les suivent
[ François René de Chateaubriand ]

Émile Ajar

"De nouvelles routes bien tracées, pour aller toujours plus loin nulle part"
[ Emile Ajar ]

Previous Older Entries

Follow Christophe Condello on WordPress.com
%d blogueurs aiment cette page :