Ayiti
La montagne se dresse
dans la mer
résiste fièrement
contre vents et marées
à l’injustice
du ciel déchaîné
les pierres renversées parmi d’autres
réchauffent le cœur
de l’île
de toutes les beautés
hommes et femmes
les mains tremblantes
sous la caresse des oiseaux
soulèvent l’horizon
de nos yeux
Ayiti ouvre les bras
de ses rues dévastées
allume une lumière
dans notre obscurité
et en appelle
avec humilité
à la sérénité
des eaux
Poème écrit le 11 septembre 2008, suite au passages des ouragans Fay, Gustav, Hanna et Ike (170000 sinistrés, 200 blessés, 350 morts, 50 disparus)
Sep 27, 2008 @ 14:31:00
Poème d\’un grande force, Christophe, qui parvient à dire l\’immensité d\’un drame en très peu de mots, mais fort bien choisis.
J\’apprécie beaucoup.
Amicalement.
Morgan.
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Sep 28, 2008 @ 10:58:24
Merci Morgan,
c\’est aussi un cri pour préciser que la souffrance est la même partout…..
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