Parc Forillon
Août 2009
parmi les conifères
à perte de lumière
quelques rencontres
impromptues
dans la nuit noyée
par le vin et l’embrun
un ours solitaire
au bout de la terre
des ports épiques
qui dressent leur phare
comme unique défense
éléphants d’un autre temps
des phoques surgissants
des profondeurs de ces âmes
expropriées
oubliées
au gré des vents
enchantés
par quelques murs
de maisons qui témoignent
que la vie a été
si souvent sacrifiée
sur ses rivages
magnifiquement sauvages
non
je n’ai pas de souvenirs
de ces heures bleues et noires
l’eau
de la mer et du ciel
à lavé ma mémoire
cc Août 2009
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