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Claude Gauvreau
07 Mar 2010 1 commentaire
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Poète, dramaturge et polémiste, Claude Gauvreau est né à Montréal en 1925. Après des études classiques au Collège Sainte-Marie, il étudie la philosophie à l’Université de Montréal. Il découvre l’art moderne grâce à son frère Pierre, inscrit à l’École des beaux-arts, et fait la connaissance de Borduas. En 1947, Gauvreau crée sa pièce Bien-être avec la comédienne Muriel Guilbault, « la muse incomparable ». Militant inconditionnel de la grande bataille automatiste, il signe en 1948 le manifeste de Borduas Refus global. À la suite du suicide de Muriel Guilbault, son équilibre fragile le mène à plusieurs reprises dans des institutions psychiatriques. Cependant, il continue d’écrire, entre autres, le roman de la vie de Muriel Guilbault, Beauté baroque (1952) (Éditions de l’Hexagone, 1992). Il écrit aussi plusieurs textes pour la radio entre 1952 et 1969. Il organise en 1954 la dernière exposition collective automatiste, La matière chante. En 1956, alors qu’il croyait mourir, il écrit La charge de l’orignal épormyable, qui ne sera créée qu’en 1974, au Théâtre du Nouveau Monde. En 1958, Janou Saint-Denis monte, à l’École des beaux-arts, deux de ses courtes pièces, La jeune fille et la lune et Les grappes lucides. Gauvreau écrit ensuite son œuvre maîtresse, Les oranges sont vertes, qui sera présentée au TNM en 1972. Il meurt tragiquement en 1971. L’œuvre immense que nous laisse Gauvreau, poète de la cruauté et de la liberté, reflète son engagement total pour son art. En 1992, Jean Salvy a signé une adaptation pour la scène de Beauté baroque, adaptation que publiait VLB Éditeur la même année. Au Festival de théâtre des Amériques de 2003, le Théâtre du Nouveau Monde présentait sa pièce L’asile de la pureté, dans les murs de l’hôpital Louis-Hyppolite Lafontaine, une pièce qui prendra l’affiche du TNM la saison suivante. La correspondance de Gauvreau avec Jean-Claude Dussault (1949-1950) est parue aux éditions de l’Hexagone en 1993.
Mon olivine
Mon Olivine
Ma Ragamuche
je te stoptatalère sur la bouillette mirkifolchette
J’aracramuze ton épaulette
Je crudimalmie ta ripanape
Je te cruscuze
Je te golpède
Ouvre tout grand ton armomacabre
et laisse le jour entrer dans tes migmags
Ô Lunèthophyne
je me penche et te cramuille
Ortie déplépojdèthe
j’agrimanche ta rusplète
Et dans le désert des marquemacons tes seins obèrent
le silence
Claude Gauvreau
Les Boucliers mégalomanes
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