« Le jour autrement » de France Boucher

France Boucher, personne admirable, publie un superbe 5ème recueil de poésie aux Écrits des Forges « Le jour autrement« .

Voici 2 extraits:

« Bras parallèles
en pleine nuit
une voie ferrée siffle
et brûle
tout près des neurones
(…)
Rampes sublimes
comment vivre le jour
autrement »

« À quelques pas
en amont
la chute respire avec fracas
une femme y puise
quotidiennement
l’essence du monde
même l’humilité initiale »

France Boucher poursuit dans ce recueil une réflexion commencée il y a longtemps. Mais y demeurent bien ancrés ses choix fondamentaux : la poésie se parant de la nature faisant écho aux émotions premières. La quête d’un parcours intérieur vers l’essentiel y est sublime.

« Le train s’estompe
à l’horizon
nos pieds vibrent toujours »

Ce recueil est un hymne au voyage vers l’intériorité.
Indéniablement une grande poétesse.
À LIRE ABSOLUMENT.

Christophe Condello
01 janvier 2012

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Joyeux Noël 2011

Il a neigé

Il a neigé dans l’aube rose
Si doucement neigé
Que le chaton noir croit rêver.
C’est à peine s’il ose
Marcher.

Il a neigé dans l’aube rose,
Si doucement neigé
Que les choses
Semblent avoir changé.

Et le chaton noir n’ose
S’aventurer dans le verger,
Se sentant soudain étranger
A cette blancheur où se posent,
Comme pour le narguer,
Des moineaux effrontés.

Maurice Carême

Le canadien de Montréal raciste et anti-francophone

Commencer la saison avec un seul joueur québécois régulier (Desharnais puisque Darche joue un rôle d’utilité) pour une organisation aussi réputée que l’équipe de hockey sur glace des canadiens de Montréal est déjà en soi un signe fort. Ce symbole du patrimoine québécois renie dès lors ses traditions et son passé. Elle délaisse complètement le fait francophone. Par la suite, un défenseur est rappelé du club école pour pallier les blessures. Se montrant à son avantage, St-Denis est récompensé en étant rétrogradé dans les ligues mineures. Puis un jeune espoir, Louis Leblanc, inscrit son premier but pour le canadien à Montréal, devant une foule en délire. Il ne jouera quasiment plus du reste de la partie…Enfin ce matin, l’entraîneur Jacques Martin, pour manque de résultat, est congédié et remplacé par son adjoint Randy Cunneyworth, unilingue anglophone. Une première en 28 ans!!!! Plus grave, les 2 personnes qui l’épauleront sont aussi unilingues anglophones. Le responsable du recrutement, Trevor Timmins, ne parle pas un mot de français. Le propriétaire, issu de la famille Molson et adepte de la langue de Shakespeare, instaure un règne de mépris vis-à-vis de sa clientèle, les fans pourtant les plus fidèles en Amérique du nord. Ce bastion sportif néglige un rôle sociétal fondamental. Je n’ose imaginer quelle langue le directeur-gérant, Pierre Gauthier, parle à la maison. J’ai toujours considéré que nous étions, ici au Québec, un peuple pacifiste, heureux et un peu assis. Aujourd’hui, je sais avec quelle arrogance le peuple québécois est traité par son équipe de hockey, qui nous positionne sur le ventre.
Maurice Richard doit se retourner dans sa tombe.
Une question se pose alors:
Que ferons-nous?
Christophe Condello
16 décembre 2011

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