Je veux apercevoir
à l’envers de tes yeux
et me remettre à croire
qu’un plus un ça fait deux
Malgré tous les récifs
les vagues dansent et caressent
mon coeur, mon âme, à vif
des îlots de tendresse
Il est déjà si tard
je jette les pierres du mal
par-delà tes regards
l’onde des mots s’étale
Je compte les étoiles
même si le ciel est vide
et ton corps me dévoile
que rien n’est insipide
Dans un rire je m’envole
plus près des astres purs
je reçois une obole
tes larmes sur mes brûlures
Il est déjà si tard
je jette les pierres du mal
par-delà tes regards
l’onde des voeux s’étale
Il est déjà si tard
la nuit est sidérale
mes mains se font buvard
tes fleurs de peaux prévalent
Christophe Condello
2006
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