| Narspi de Konstantin IVANOV ISBN : 978-2-84924-660-313 x 20 cm 86 pages 12,00 € | Le conte poétique Narspi raconte l’amour tragique d’un homme pauvre, Setner, pour la jeune fille Narspi, fille de parents riches. La haine profonde de l’injustice sociale et le rêve de libérer le peuple tchouvache des chaînes d’une moralité traditionnelle conservatrice sont les thèmes principaux de cette œuvre populaire majeure de la culture tchouvache (présente encore de nos jours en Fédération de Russie notamment en République de Tchouvachie et dans quelques régions voisines).. Narspi a été traduit dans de nombreuses langues à travers le monde, des pièces de théâtre et un opéra ont été créés à partir de ce texte. Nous proposons ici la première traduction complète en langue française.Konstantin Vassilievitch Ivanov (1890-1915) était un poète et traducteur russe d’ethnie tchouvache. Il est l’un des principaux écrivains sur la culture populaire tchouvache. Il est connu entre autres pour avoir publié la Marseillaise tchouvache (Lève-toi, oh Tchouvache !) après la Révolution russe de 1905. |
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| Don d’entendre de Milena BURJEVA Traduit du bulgare par Anélia VÉLÉVA & Païssy HRISTOV ISBN : 978-2-84924-664-113 x 20 cm 50 pages 10,00 € | Don d’entendre est un recueil puissant qui nous vient de Bulgarie. Avec son oeil affûté et sa plume sans concession, Milena Burjeva va au-delà de l’écrit, ses mots deviennent sonores, elle nous donne à entendre. Et l’ouïe devient une exigence quand Il [lui] arrive d’aimer le mal, quand [elle] erre dans les cheveux cendrés de la Maritsa, quand même les mères laides donnent naissance. Ce recueil est effectivement un don, celui de la lucidité doucereuse qu’on se surprend à adouber. Milena Burjeva est une poétesse, écrivain et critique de théâtre bulgare née en 1972 à Plovdiv, en Bulgarie. Après avoir suivi ses études secondaires au lycée français de Bourgas, elle a obtenu son diplôme de master en Sciences théâtrales à l’Académie nationale des arts dramatique et cinématographique « Kr. Sarafov » à Sofia et a suivi des spécialisations en Mise en scène pour théâtre dramatique à la même Académie et en Maîtrise de télévision à la Nouvelle Université Bulgare. Elle vit à Sofia. En Bulgarie, elle a publié huit livres et environ quatre-vingts publications de poèmes, de contes et de comptes-rendus sur le théâtre. Certains de ses contes et ses poèmes ont été publiés en France et en Belgique dans différentes revues : Littérales, Florilège, Vocatif, Paysages écrits, Le Capital des Mots, Recours au Рoème, Revue Verso, Incertain regard et Traversée. Elle est membre de l’Union des écrivains bulgares. |
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| De la musique de Luz ASCARATE ISBN : 978-2-84924-662-713 x 20 cm 56 pages 10,00 € | Inspirés par le mysticisme médiéval, les Gnossiennes d’Erik Satie et la poésie de René Char, les poèmes de ce recueil tentent de nous situer là où la musique et la poésie se rejoignent au plus profond de l’esprit : dans le poétique. Au croisement du sujet artiste et du sujet spectateur, l’auteure retrace l’histoire de deux solitudes unies sans mélange par la recherche d’un fondement surnaturel de la beauté. Le chemin vers ce soubassement métaphysique de la nature et de l’esprit est latent dans l’enchaînement miraculeux des sons et des couleurs de la vie ordinaire.Luz Ascarate est née le 15 novembre 1989 à Callao (Pérou). Elle est poète et philosophe. Elle a publié deux recueils en espagnol : Lo irreal intacto en lo real devastado (Alastor, 2020) et La redención del Pishtaco o la máquina del movimiento perpetuo (Alastor, 2021). De la musique est son premier recueil de poèmes en français. |
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| Krankenhaus suivi de Carnet hollandais et autres inédits de Luigi CAROTENUTO Traduit de l’italien par Irène DUBOEUF ISBN : 978-2-84924-659-713 x 20 cm 52 pages 10,00 € | Ce livre regroupe trois recueils : Krankenhaus, Carnet hollandais et des inédits intitulés avec ironie Conserver à l’abri de la lumière et de la chaleur. Trois « séquences » qui reflètent une même atmosphère. Si certains textes ont été remaniés, tous, dans leur version première, ont été écrits à la même époque, pendant une période qui s’étend sur une année. Le style auquel nous a habitué le poète Luigi Carotenuto dans ses précédents recueils, fait à la fois d’introspection et d’altérité, de légèreté et de profondeur, d’onirisme et de réalisme, se retrouve dans les poèmes qui suivent, même si ceux-ci sont plus brefs, plus incisifs, plus tourmentés et désenchantés. Dans ce livre où la parole, fuyante et brève, «ellipse d’émotion autour de laquelle tournent l’effondrement, les souvenirs et un sens vital contradictoire », dit l’intime tout en nous projetant dans une dimension collective, Luigi Carotenuto évoque autant une mort réelle, celle du père, une mort symbolique, celle du fil, qu’une mort métaphysique, passage obligé pour renaître et entamer un lent cheminement vers le Moi véritable.Luigi Carotenuto, poète italien né en 1981 à Giarre (Sicile), vit à Castell’Arquato. Il est présent dans de nombreuses revues italiennes. Plusieurs de ses poèmes sont également publiés en langues espagnole et française. Critique littéraire, il est rédacteur de la revue en ligne L’Estroverso, périodique culturel pour lequel il est chargé du secteur poésie contemporaine, art et psychologie. |
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| Bleus d’aurore de Dominique AGUESSY Préface de Piet LINCKEN ISBN : 978-2-84924-666-513 x 20 cm 102 pages 13,00 € | Bleus d’aurore, poèmes éloge de la fragilité, retrouvent le chemin de l’émerveillement, de la quête du sens de l’Histoire, du sens de la vie pour chacun, de ce qui peut être partagé et vécu en commun. « L’enfance nous accompagne/la vie durant le temps fuyant/l’émerveillement nous régénère ». Les mots nous préservent de l’indifférence, invitent chacun à prendre place. Si le chemin présente écueils, épreuves, traverse des zones d’ombres et de turbulences, la poésie nous rappelle que « la lumière doit /autant à l’obscur/qu’au jaillissement/de l’étincelle » Au fur et à mesure de ces pages se dessinent des paysages, affleurent des émotions qui doivent leur intensité aux palettes de bleus que nous offre la nature à l’aurore.Dominique AGUESSY est sociologue, auteure d’ouvrages sur les contes africains aux Éditions L’Harmattan et Maisonneuve et Larose ; d’un essai, Pouvoir et démocratie à l’épreuve du syndicalisme (Unesco-Breda). Au fil de recueils de poèmes, La soif des oasis, Tant de chemins ouverts, Fragments d’archives sous la neige, Comme un souffle fragile, la poésie propose un art de vivre. Bleus d’aurore s’inscrit dans cette lignée, entre doutes et audaces. |
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| Par l’aiguille du sel de Luminitza C. TIGIRLAS Illustration de couverture de Doïna VIERU ISBN : 978-2-84924-661-013 x 20 cm 78 pages 12,00 € | Les textes ouvrent le mot Sarmatienne que la mère prononce, elle sème ses paroles dans les sillons antédiluviens, à savoir les traces salines de la mer asséchée des Sarmates. Le sel figure une morsure du sensoriel, de tous les sens de l’humain et de l’inhumain, de la bête sommeillant et se lignifiant en nous comme dans les sarments des vignes, il se dépose aussi dans les lacrymatoires qu’on y accroche au printemps… Le sel grignote la fibre langagière transmise par Sonya, l’aïeule d’une lignée, d’un alphabet proscris et d’une Mer Sarmatienne refoulée. En Moldova post-sarmatienne / le nom du sel / s’éternise dans le sanscrit : sare / Dites en longueur sa-a-are… e-e-e… / et le mot devient sacré. Avec ce vocable de l’enfance d’autres toponymes salins transportent la poésie pour faire vibrer sa nouvelle langue : Mon souffle titube / devant le Quercy blanc…Luminitza C. Tigirlas, d’origine roumaine, née en Moldova orientale, est une survivante de l’assimilation linguistique dans l’URSS. Écrivaine de langue française, psychanalyste trilingue à Montpellier. Elle a publié sa poésie en recueils dont Ici à nous perdre, (Du Cygne, 2019), Nuage lenticulaire, (Encres vives, 2019) ; Foherion, (28 poèmes, Anthologie Triages / Tarabuste, 2019) ; Noyer au rêve, (Du Cygne, 2018) et dans plus de vingt revues dont ARPA, Décharge, Triages, Voix d’encre, Friches, Traversées, R.A.L., Poésie sur Seine, Phœnix, Nunc, etc. Auteure de trois essais littéraires : Fileuse de l’invisible—Marina Tsvetaeva, (De Corlevour, 2019) ; Avec Lucian Blaga, poète de l’autre mémoire (Du Cygne, 2019) ; Rilke-poème. Élancé dans l’asphère (L’Harmattan, 2017) et d’une fiction Le pli des leurres (Z4 éditions, 2020). |
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| Treize acquiescements faits au cœur de Catherine BAPTISTE ISBN : 978-2-84924-658-013 x 20 cm 56 pages 10,00 € | Parce qu’elle est particulièrement sensible à cette couleur, il s’agit pour l’autrice et son lecteur, de questionner, de tâtonner, d’explorer et de chanter l’ardeur rouge dont procèdent inlassablement, obstinément, pense-t-elle, les verticalités humaines et végétales. Puiser puis élever sa parole, son âme et son corps dans la couleur rouge, c’est d’abord adhérer pleinement à l’élan vital du monde, à son énergie séculaire et fraternelle ; c’est mêler le sang à la sève, l’abstrait au très concret, l’homme à l’arbre, la femme à l’oiseau, la poésie à la vie. Jusqu’à l’envol du cœur, son bondissement hors de la poitrine, face à l’indifférence ou à la beauté du monde.Née en 1973, Catherine Baptiste vit et travaille à Poitiers (86) où elle est art-thérapeute. Sa poésie est un travail sur la langue en quête d’une formulation épurée et fulgurante, parfois lyrique, de ce qui fonde l’universellement humain. Cette poésie affirme et éclaire des valeurs éthiques et esthétiques en revendiquant plus particulièrement les faiblesses et les noirceurs naturelles de l’homme comme autant d’invites aux lecteurs à la tolérance de la différence et de la diversité. |
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