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30 Sep 2022 Poster un commentaire
dans Poésie
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Au creuset de ses petites morts
L’homme s’éteint
S’inventant des paraboles qui sécrètent l’avenir
Se logeant au cœur du souffle
A l’écoute d’une terre inversée
Terre
Sauvée des violences
D’où s’élèveraient
D’autres significations.
Il tentera de renaître.
*
J’ai ancré l’espérance
Aux racines de la vie
Face aux ténèbres
J’ai dressé des clartés
Planté des flambeaux
A la lisière des nuits
Des clartés qui persistent
Des flambeaux qui se glissent
Entre ombres et barbaries
Des clartés qui renaissent
Des flambeaux qui se dressent
Sans jamais dépérir
J’enracine l’espérance
Dans le terreau du cœur
J’adopte toute l’espérance
En son esprit frondeur.
*
Lorsque nos mots se gercent
Que nos rêves se plombent
Que nos yeux s’emmurent
La poésie
A l’envers des talus
Ramifie le sens
Élargit le secret
Entraîne dans un souffle
Les poussières du jour
Les maillons nocturnes
Merveilles et détresses
Vers un autre littoral
*
Andrée Chedid est une femme de lettres et poétesse française d’origine libanaise chrétienne. Elle est la mère du chanteur Louis Chedid et de Michèle Chedid-Koltz, peintre, et la grand-mère du chanteur Matthieu Chedid.
Elle fait ses études dans des écoles françaises, puis elle intègre l’Université américaine du Caire. Elle apprend l’anglais et perfectionne son français. Elle rêve d’être danseuse. Elle se marie avec un médecin à 22 ans. En 1942, elle part vivre au Liban avec son mari. C’est en 1946 qu’elle s’installe définitivement à Paris, où elle commence à publier ses recueils de poésie.
Son œuvre est un questionnement continuel sur la condition humaine et les liens entre l’Homme et le monde. Andrée Chedid, dans toute son œuvre, célèbre la vie tant aimée, tout en ayant une vive conscience de sa précarité. Elle encourage chaque homme à accepter l’altérité. Son style, très travaillé se caractérise par sa fluidité. Elle évoque l’Orient avec une grande sensualité pour mettre en avant ses parfums. Elle s’attache aussi à décrier la guerre au Liban.
Elle a reçu le Prix Goncourt de la poésie en 2002
Le Printemps des poètes 2009 voit le lancement du premier concours Andrée Chedid de poèmes chantés, qui a été reconduit pour la deuxième année lors de l’édition 2010..
Elle est Grand officier de la Légion d’honneur depuis le 12 avril 2009.
29 Sep 2022 Poster un commentaire
Le lien vers l’article de François Houde-Le nouvelliste-ici: http://enouvelliste.ca/2022/09/29/grands-prix-culturels-de-trois-rivieres-lexcellence-celebree-dans-la-fierte-f0b30b8f65c3d5304d4d67c3a254a308?fbclid=IwAR0uffwGH5iN2AVuxAPvmWT-2j9I_9GYGNXMxYj_2jtrlbjbwUR8a52vPyQ
C’est dans une élégante sobriété qu’on a célébré la culture de 2021 à la salle Thompson mercredi soir lors de la remise des Grands Prix culturels de Trois-Rivières. Le ton convenait bien à l’occasion puisqu’on célébrait une année marquée par une pandémie persistante mais à travers la soirée, c’est l’idée de la fierté des Trifluviens pour leur ville et de la ville pour ses artistes qui a émergé comme le thème central de la célébration.
On avait demandé à Valérie Deschamps d’animer la remise de prix, ce qu’elle a fait avec humour et aplomb. Elle a été appuyée par la musique du quintette à cordes Wooden Shapes qui a su, dans ses révisions de classiques du rock, donner un ton unique à la fête.
L’idée de la fierté qui s’est imposée, on la doit peut-être au maire Lamarche, désormais identifié officiellement comme le premier magistrat de la plus belle ville du système solaire, qui l’a lancée dès le départ. Il a parlé du sentiment qu’il ressent quand des visiteurs comparent la Trois-Rivières d’aujourd’hui avec celle, morne, vue dans le passé. «Ce changement, il tient à la culture. Chaque prix qui est remis ce soir est un morceau du grand et magnifique casse-tête qui fait Trois-Rivières.»
À se fier aux détenteurs de morceaux qui se sont succédé sous les projecteurs, il apparaît que ce casse-tête est d’une remarquable qualité, célébrant des œuvres de haut niveau et pas forcément les plus faciles à aborder. L’essai de Gérald Gaudet, Parlons de nuit, de fureur et de poésie, qui lui a valu le Prix Gérald-Godin, porte autant la rigueur que la ferveur de son auteur.
«Finalement, c’est un livre que j’ai voulu accessible parce que les écrivains avec lesquels je m’entretiens dans le livre parlent de leur cœur avec, parfois des émotions fortes qu’on n’a pas l’habitude de nommer. Je trouve que c’est un peu audacieux de la part du jury d’opter pour un essai portant sur la poésie et je me réjouis que deux des trois livres en nomination soient des essais, justement.»
« Lire, m’entretenir avec des écrivains, ça augmente mon plaisir d’exister et c’est pourquoi je continue de cultiver ma curiosité et mon goût des autres. Ça me plaît que ce soit reconnu par ma ville et par des gens qui ne sont pas nécessairement familiers avec les écrivains que je présente. Oui, c’est peut-être un livre exigeant mais c’est un don, un don d’amour. »
— Gérald Gaudet
Valérie Guimond a vu six années de travail récompensées à travers son exposition Pas même un clignement. «C’est un projet sur l’hypersexualisation des jeunes filles que j’ai fait grâce à ma fille. Elle est passée à une autre étape dans sa vie et ce prix vient marquer la fin de cette étape de notre vie. C’est un projet qui a une dimension très personnelle: je l’ai entrepris avec ma fille quand elle avait huit ans et c’est grâce à elle que j’ai entrepris mes études de maîtrise sur ce sujet. La reconnaissance de ce soir apporte une autre dimension au projet pour moi mais surtout pour les organismes qui travaillent pour les femmes parce que c’est un projet marqué par une approche féministe.»
Pour sa part, le représentant de la relève Gabriel Mondor a été récompensé pour son projet SAMOHT qui vient en quelque sorte lancer une jeune carrière. «C’est une fierté et une reconnaissance qui me permet de me rapprocher des artistes trifluviens que j’admire et côtoie. C’est l’fun de se faire confirmer par un jury officiel que malgré les nombreux doutes qui ont marqué la démarche, ce projet était valable. Ça fait du bien.»
Dans un autre créneau, les arts médiatiques, la qualité était telle qu’en fin de compte, on retrouve deux gagnants. Patrick Gauthier a remporté la faveur du jury pour son court métrage Monsieur magie devant Mimine de Simon Laganière. Celui-ci a cependant mis un baume sur sa déception quand son film a reçu le Prix coup de cœur du jury. Un honneur que le cinéaste a accepté avec un touchant bonheur. «J’ai simplement le goût de souhaiter aux créateurs d’ouvrir grandes leurs antennes pour les prochaines années, a-t-il dit après avoir surmonté sa surprise, pour voir le beau et faire de la beauté avec ça pour qu’il y ait plus de projets à célébrer l’année prochaine.»
Joli moment que l’acceptation par les représentants des Productions de la 42e Rue de leur prix pour les arts de la scène. Le directeur musical William Lévesque a eu la noblesse de profiter du micro pour rendre hommage aux techniciens de scène obstinément relégués à l’ombre mais sans lesquels il n’y aurait pas de spectacles. L’hommage était on ne peut plus judicieux dans le contexte de pénurie de main-d’oeuvre que le secteur connaît et chaleureusement accueilli par le public.
Autre intervention pleine d’autant de sens que de tendresse, celle de Pascal-Olivier Labrecque, président de la Caravane philanthropique qui a reçu le Prix Éducation-culture pour son projet d’atelier d’apprentissage à travers l’art clownesque. «Notre équipe a présenté des spectacles dans une soixantaine de camps de réfugiés dans le nord du Mexique et dans 14 communautés du Nunavik pour contribuer à l’estime de soi des jeunes. Nos artistes l’ont aussi fait ici, dans notre cour, ce pour quoi nous sommes récompensés ce soir. Notre équipe a pris le temps de faire une différence pour 1500 élèves, un sourire à la fois. On avait ainsi déjà eu notre dessert de crème glacée mais ce soir, vous nous donnez la sauce au chocolat pour mettre dessus. Merci.»
29 Sep 2022 Poster un commentaire
dans Poésie
Pour ce mois d’octobre 2022, nous vous proposons à l’occasion du Mardi de la poésie, une soirée de lectures et de témoignages autour de la poète Andrée Appercelle (1925-2022), co-fondatrice de la Maison de la Poésie Rhône-Alpes, en 1985. |
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29 Sep 2022 Poster un commentaire
dans Poésie
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Les boutons d’or
granulé de lumière
saupoudré sur le vert
L’ombre de leurs tiges
violette presque
Pour les raconter
il me faudrait inventer
un autre alphabet
*
Au cœur du ciel
une alouette
invisible
Seul son chant
immense et bleu
*
Brouillard Silence
Le jour s’étonne de blancheur
Soudain au cœur
tinte le rire de l’enfant
*
Il y aura des matins qui te ressembleront
Mais sans passages
où je te chercherai
*
Seule avec toi
dans le silence vert
je respirerai au plus léger
l’invisible
Du fond des eaux frémira la lumière
Je te retrouverai
*
Roselyne Sibille est née en Provence où elle vit. Géographe de formation, bibliothécaire, elle est poète, écrivain de voyages et traductrice.
Elle co-crée avec de nombreux artistes, fait des lectures musicales et participe à des expositions.
Ses poèmes ont été traduits en douze langues : anglais, allemand, espagnol, italien, tchèque, écossais, coréen et en cinq langues de l’Inde (hindi, bengali, marathi, manipuri, tamil). Une histoire pour enfants a été traduite en japonais.
Traduite en plusieurs langues, dont le coréen, la poésie de R.S porte la trace des menues efflorescences de la nature. Sensible à la vie secrète qui murmure sous la langue et sous la terre, la poésie de R.S est poésie naturelle, fluide, « maternante » et matricielle. Elle vit du froissement de la lumière, du chatoiement des formes et des couleurs, toutes choses propres à insuffler la vie, à générer l’élan vital nécessaire à la réconciliation de l’homme avec lui-même et avec le monde déchiré qui est le sien.
L’acuité du regard de la poète nourrit un lyrisme mesuré, pleinement assumé et généreux.
Son site: https://www.roselynesibille.com/
28 Sep 2022 1 commentaire
dans Poésie
Un très bel article de l’ami Ricardo sur le site lametropole.com concernant le recueil de poésie de Daniel Bélanger, Poids lourd.
Le lien vers l’article ici: http://lametropole.com/arts/litterature/daniel-belanger-poids-lourd/?fbclid=IwAR1PVsBv1twF6bZAyeJW36uFB9hXE1Dv8yzIsN_4xVaMLZlD4DdLE606Q8M
À partir d’une anecdote banale, un camion chargé de porcs qui s’en va à l’abattoir. Le poète est sur l’autoroute à réfléchir, méditer, il fait un procès sur sa vie. Sa vie est-elle un rêve ? Un rêve de survie en première instance. À partir de la page 24, il y a une voix poétique qui émerge.
Écrire pour me sentir en vie.
Dès lors appréhender ma propre
absence et aussitôt cesser d’écrire.
Écrire pour renaître. Maudit soit le
paradoxe de l’inexistence.
Que faire dans ce monde (de plus en plus hostile). Un antagoniste surgit. Comment cheminer avec la répétition du quotidien. Notre existence limitée. Comment s’insérer dans l’éternité ? Bélanger cherche le Souffle. Respirer mieux ?
Avoir du souffle (…)
Aimer longtemps.
Se convaincre d’oublier.
Ce qu’il faut du souffle (p. 36)
S’armer du silence, du vent
de la lenteur (p. 49)
Je cite ces extraits qui sont pour moi une démonstration du retournement de soi. Cette recherche intérieure d’une certaine compréhension du monde est bien expliquée dans un livre d’Hélène Dorion (2).
Tout notre être fléchit comme un arbre
Pour effleurer le plus bas, puis se cambre
Comme un oiseau pour rejoindre l’en haut.
Je n’invente rien. Sur l’album Rêver mieux, il parle du
Don d’éternité, divin en soi, partout elle te reconnaît. (3)
Le poète nage dans un temps poétique. Un imaginaire qui lui appartient dans sa lente dématérialisation. Ici ce passage :
J’étais enfant mais je comprenais
Il m’enseignait sans le savoir
La présence de l’invisible. (p. 89)
En habitant la cosmologie, le poète revient constamment à la part intime. Le confort de l’intériorité qui franchit constamment les obstacles. La mémoire brûle d’un désir inassouvi. Bélanger a un regard de peintre. Il a un regard personnel d’une existence mnémonique. Pour l’auteur, l’abîme est un vertige sans fin. Il le dira lui-même, à l’image de l’enfant intérieur :
Toi, enfant solitaire
Tu ne pataugeras pas toujours
Dans ton incommunicabilité. (p. 94)
Mission accomplie pour ce premier livre. Je remercie l’auteur pour son accomplissement en tant que poète. Et si vous permettez, je souligne l’importance de votre premier album. Les insomniaques s’amusent (4). Cet album est, pour moi, un grand chef — d’œuvre.
Daniel Bélanger, Poids lourd, Les herbes rouges. 2022.
J’en profite pour remettre ici le lien vers la Petite mise en lumière de Daniel Bélanger:
https://christophecondello.wordpress.com/2022/09/09/daniel-belanger/
28 Sep 2022 Poster un commentaire
dans Poésie
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Parler en marchant favorise l’apparition des espaces, parler assis permet de se quitter. La batture ne se termine ni vers l’avant ni vers l’arrière, cependant son éternité ne prouve rien du tout
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La durée, l’être, la qualité de sa trajectoire au hasard. Notre ciel historique est transparent, imprimé. En ce sens, un vent travaille parmi nous.
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Décrire longuement la mousse à la personne qui l’interprète et qui la trouve gentille dans une réunion spontanée sur le langage de la forêt. La rive était le bout de son bras. Le dernier lac avant le retour était la fin du printemps que son talon reconnaissait. Il serait très surprenant de retrouver un lieu qui n’est pas maintenu ouvert. Son bras était plus long à la fin de l’été.
*
Maude Pilon manœuvre dans divers contextes artistiques, littéraires, collaboratifs, performatifs et en résidence. Son travail prend la forme de livres, d’objets imprimés, d’enregistrements et de lectures arrangées. Son écriture se situe à la rencontre de la poésie, de la prose et de l’essai. En s’attachant tout particulièrement aux enjeux formels, elle investit l’écart entre le langage parlé et écrit, observe plus particulièrement les mécanismes de la conversation, du témoignage et de la pensée à l’intérieur de nos (dés)organisations sociales. Ses textes sont publiés en revues (Estuaire, Watts, Tripwire, Mœbius, Le Sabord, Pøst-) et chez des éditeurs (Les Herbes rouges, Squint, Le lézard amoureux, Dare-Dare, Verticale) au Québec, en France et aux États-Unis.
Son site : maudepilon.com.
28 Sep 2022 Poster un commentaire
dans Poésie
Nous accueillons la poète Florentine Rey à la Maison de la Poésie Rhône-Alpes, le vendredi 7 octobre, pour un temps d’atelier d’écriture et de création poétique, de rencontre et de lecture. En espérant vous y voir nombreux et nombreuses, L’équipe de la Mpra. |
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MAISON DE LA POÉSIE RHÔNE-ALPES 33, avenue Ambroise-Croizat 38400 Saint-Martin-d’HèresTél. : 04 76 03 16 38 / 06 37 98 25 41Mail : maison.poesie.rhone.alpes@orange.fr |
28 Sep 2022 Poster un commentaire
dans Poésie
Le lien vers l’article ici: https://souffleinedit.com/poesie/mimy-kinet-il-nest-pas-de-hasard/?fbclid=IwAR1ZRkFkfFQy0juPVZFImclkwh_gLItImBSfWG9LeAo6f46NkiiVJttEfjE
« Il n’est pas de hasard… » poème de Mimy Kinet
Morte à toutes nos paroles
sourde à tous nos sanglots
mais peut-être plus que jamais
écouteuse
si du vide naît un chant
s’il existe un nom
pour tous les noms oubliés
s’il se peut que tu entendes
enfin ce qui s’efface
en passant dans notre vie
*
Je n’ai pas fait le choix
D’épouser ce pays
Ou de lui résister.
*
En ce lieu, exilée
Étrangère là-bas,
J’ignore tout de mes pas, Ma volonté a fui.
Et je bâtis des îles
Comme on fait des abris.
Elles soufflent des tempêtes,
Enfantent des gorgones
Et des poissons divins.
J’ai peur d’y accoster,
J’ai peur.
Mais je n’ai plus le choix.
*
Il pleut un chant dans ma mémoire.
J’emporte dans ma bouche
rebelles voix d’ébène,
petites joies parjures.
Il pleut des lys.
Dans mes tiroirs.
Il n’est pas de hasard
Quelle étrange aventure
Eventre cette nuit?
Un cercle de comètes
Veille au chevet d’étoiles
Qu’on ne voit pas encore
Il n’est pas de hasard…
Quel secret sanctuaire
Enferme cette errance
Et fait d’une semence
Le tendre pain sacré?
Il n’est pas de hasard…
Le Naos fait le temple
A l’instant des souffrances
Et ce trouble inhumain
Me déchire et m’enchante.
Il n’est pas de hasard…
Mimy Kinet est née à Grupont en Ardenne en 1948 et décédée en 1996. La poétesse belge est considérée comme l’une des plus belles voix de la poésie francophone du XXe siècle.
Elle a été directrice de la revue RegART, membre du comité de lecture de l’ancienne équipe de l’Arbre à paroles de la maison de la poésie d’Amay.
Tableau de couverture : Berthe Dubail (1911-1984), Vaisseaux cosmiques, 1967, huile et sable sur toile
Crédit Photo la Patinoire royale
27 Sep 2022 1 commentaire
dans Poésie
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Le matin, tu ouvrais les visages, tu brochais, tu liais, tu tressais les
bouches en corbeilles, pour peut-être, une autre fois, y mâcher du
printemps.
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Toi aussi, recolorié de flammes, tu te vois fondre au milieu de la cour avec, en souvenir, l’eau qui lissait le monde.
*
Et tu as flairé l’hiver dans la chambre. L’hiver entrant sous les portes, s’infiltrant en brumes par les serrures. L’hiver étoilé de ton ventre. L’hiver, l’hiver ruminant les parquets d’enfance.
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Germain Tramier est diplômé des universités d’Avignon et de Strasbourg en littérature moderne, son mémoire de recherche portait sur le processus de la création dans les romans de C. F. Ramuz. Après avoir publié des textes, poèmes, articles dans diverses revues, il reçoit, en 2018, le 29ème prix de la Crypte pour son premier recueil Corps silencieux.
Son site: https://unematineedansleau.wordpress.com/
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